Le virtuel est une brèche dans l’espace/temps euclidien. Une brèche qui s’ouvre sur l’infini et qui possède une multitude d’espace/temps, variant d’un utilisateur à l’autre. Ces nouveaux espace/temps sont constitués par les relations, les flux qui lient entre-eux les bits, les particules. Ceux-ci en sont la matière première.

Ce sont ces interactions entre particules qui rendent possible la matérialisation de toutes choses, de l’invisible.

Se déplaçant suivant un mouvement ondulatoire, dans le temps et dans l’espace, elles créent des interférences constructives et des interférences destructives. De cette rencontre d’ondes naît l’interaction, l’événement.

Il s’agit donc de spatialiser cette interaction, de rendre visible la limite des échanges possibles entre l’utilisateur et l’information, d’en conceptualiser l’espace résultant de sa fréquentation. En effet, c’est au cours du temps, suivant sa fréquentation, que cette espace évoluera, se constituera, que l’événement sera possible.

L’utilisateur, de par son interaction avec l’information, créera ainsi ses propres limites. Limites, qui à l’opposé des limites physiques pourront varier d’instant en instant, créant à chaque moment, un événement nouveau. Les limites sont floues et évanescente.

Cette limite est l’espace mental de l’utilisateur.

Cet espace est complété par un agent autonome. Agent capable de guider, d’aider l’utilisateur dans sa navigation et de participer ainsi à la fluctuation de son espace mental.

Nous proposons d’étudier les interactions qui existent entre l’information, faite de particules qui constituent l’infinie étendue de la bibliothèque de l’ère de l’information, et un utilisateur, qui est une entité microscopique perdue dans cette immensité.

Nous proposons une architecture de flux, d’événements, sans cesse changeante.