Spuybroek Lars
Projets
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Spuybroek Lars
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Biographie - Bibliographie |
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L’architecture de Lars Spuybroek se situe à la frontière entre deux mondes, qu’il présente, l’un comme celui des organisme biologique et l’autre celui – aussi diversifié que le premier – de la « faune » métallique et électronique des technologies modernes.
Cette architecture se conçoit comme une adaptation à l’évolution de nos modes de perception faisant la synthèse des technologies existantes et naissantes. Elle se veut ancrée dans son temps c’est-à-dire, entre autre, utilisant les technologies disponibles.
Lars Spuybroek a réussi le pari de la constructibilité de ces formes fluides, là où d’autres ont échoué. Les ordinateurs tiennent une part non négligeable dans le processus de création car ce sont eux, via le paramétrage, qui génèrent le résultat final.
L’architecture de NOX est développée de telle manière qu’elle devienne interactive c’est-à-dire que les visiteurs ou autres paramètres influencent directement l’œuvre. Cela revient donc à une architecture hyper-contextuelle en ce sens où elle interagit avec l’évolution de son environnement.
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« V2-Lab fait partie d'un concept plus large conçu pour la rénovation (à venir) de tout le bâtiment V2, qui inclura une transformation de la façade et du hall, ainsi que l'insertion d'un plateau supplémentaire pour des activités publiques (librairie, café et espace de conférence) dans le vaste espace d'exposition du rez-de-chaussée. Ce concept, intitulé V2-Engine, a été intégralement élaboré sur ordinateur à l'aide d'un logiciel d'animation qui permet une architecture non-linéaire et soumise au temps. V2-Engine se compose d'un vide central qui se revétira partiellement d'un tissu translucide synthétique, et qui débordera nettement de la façade. Cet espace sera rempli principalement de sons et d'images générés par un dispositf informatique créé spécialement pour explorer l'Internet à la recherche d'images filmées d'autres façades à travers le monde. Ces images seront ensuite projetées de l'intérieur sur le tissu de la façade. L'architecture fonctionne comme support et média, telle une image. » |
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Extrait de : http://www.frac-centre.asso.fr/public/archilab/1999/artistes/noxa01fr.htm |
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« "Beachness" se définit comme un certain état de mobilité ; en effet, la plage (beach) devrait être conçue primitivement comme un terrain où tout serait dans un état d'ouverture et de non-fixité : une architecture déliée en matériaux légers, bois et tissu, mais aussi le sable, utilisé comme "highway" quand il est humide, ou comme lit ou chaise quand il est sec. Tout est meuble amovible et mobile. Corps, tissu, sable, voitures : tant que tout reste mou et en mouvement, la cohérence demeure – telle une nuée. Pour ce qui est de Noordwijk, l'expression en est donnée par un projet en deux parties : le Boulevard et le New Palace Hotel. Celles-ci sont liées en termes de contenu, et basées sur deux caractéristiques de la matière molle : plasticité et mémoire. Cela implique, d'une part, la capacité de se déplacer et de se transformer et, d'autre part, la possibilité d'"empreindre"(inprint) plusieurs mouvements (traces dans le sable, brunissement de la peau, marques sur le tissu), de s'en souvenir, et de les laisser interagir avec des mouvements réels. » |
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« Ce pavillon est un alliage turbulent de dur et de tendre, de chair humaine, de béton et de métal, d'électronique interactive et d'eau. Il instaure une fusion complète du corps, de l'environnement et de la technologie. Sa conception résulte d'une agrégation "métastable" d'architecture et d'information. Sa forme même est déterminée par la déformation fluide de quatorze ellipses distribuées sur plus de 65 mètres. À l'intérieur du bâtiment, qui ne comporte ni sols horizontaux ni relation extérieure à l'horizon, marcher s'apparente à tomber. La déformation de l'objet s'étend à la métamorphose perpétuelle de l'environnement qui réagit de manière interactive aux visiteurs du pavillon de l'eau grâce à toute une gamme de capteurs qui enregistrent cette constante re-configuration du corps humain que l'on appelle action. » |
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Extrait de : http://www.frac-centre.asso.fr/public/archilab/1999/artistes/noxa01fr.htm |
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« Ce bâtiment établit un équilibre dynamique entre
la pression interne ("il faut qu'j'y aille") et d'énormes forces
extérieures. Il est modelé de telle sorte que le vent le traverse à grande
vitesse (avec la "grille" du côté des hommes et le "conduit
d'évacuation" du côté des femmes). Les portes, donnant dans le passage
complètement distordu, sont trop larges pour pouvoir se debattre complètement
dans cet espace restreint ; ainsi s'exerce, en combinaison avec le vecteur
du vent, et avant l'expulsion complète sur des toilettes de luxe, une contrainte
extérieure supplémentaire sur l'intimité. Ces "forces extérieures" ne sont pas seulement un autre "élément naturel" de l'architecture : ce sont des médias, un mobilier, une mobilité, un vecteur support d'autres actes, d'autres personnes ; le vecteur du vent véhicule l'odeur des autres, leurs bruits, leurs intérieurs. Cette machine liquide relie les intérieurs entre eux, elle façonne l'intimité, l'élabore et la libère. En fin de compte, assis sur le siège, perpendiculaire à l'orientation de la forme géométrique, on peut se détendre et se laisser aller. » |
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Spuybroek Lars
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