LUCIA PICARO
Licenciée en Etudes
théâtrales. Scénographe spécialisée
dans la création de masques de théâtre. Elle
a reçu son enseignement des plus grands de cet art à
travers le monde: Sartori (Italie); Serge Poncelet, Erhard Stiefel
(France); les maîtres javanais et balinais (Indonésie).

THOMAS LAUREYSSENS
- MATILDE CEGARRA POLO
"Cycle"
L'installation commence avec
un écran blanc, figure des choix infinis. "Cycle"
parle de la recherche de soi, l'exploration et la creation de
notre identité.

http://www.toyfoo.com/cycle
LES DALTONIENS
La compagnie « Les Daltoniens
» est inscrite dans le courant d« art urbain
». Leur performance s'inscrit au travers des techniques
de rythmiques musicales corporelles, ainsi que lutilisation
et la réalisation de masques larvaires (Masques de Lucia
Picaro).


FILMS
"L'horrible,
bizarre et incroyable aventure de monsieur Tête", 8'
Eugène IONESCO
- Jan LENICA - Henri GRUEL
Un film d'animation qui voit
la rencontre de Ionesco et de Lenica et remporte le prix Emile
Cohl. Une métaphore sur un individu libre et un univers
oppressant. Un grand classique de la réflexion où
l'on perd sa tête et où on la retrouve remplie de
plomb.
L'important est le texte de
Ionesco, simple, si simple qu'il est tragique (lire son théâtre)
et de l'univers graphique d'un cinéaste polonais qui joue
sur les ruptures de ton, les changements de couleurs, et de la
violence cachée sous le charme.
Jacqueline Aubenas
in Catalogue du Centre du Film sur l'Art
"Anemic Cinema",
7'
Marcel Duchamp
- Man Ray - Marc Allegret, 7'
Les 7 minutes
d'anemic cinema sont un chef-d'oeuvre de ce qu'on appelait alors
"le cinéma pur" c'est-à-dire celui qui
transforme les schémas spatiaux traditionnels, qui touche
immédiatement le spectateur, permet d'accéder à
des zones mystérieuses et s'appuie sur des éléments
matériels spécifiques au cinéma. Un masque
cinétique.
"Disneyland,
mon vieux pays natal", 2001, 45'
Arnaud des Pallières
"Disneyland, mon vieux
pays natal" est une balade troublante dans l'univers imposé
et "magique" du plus célèbre des parcs
d'attractions. S'ouvrant sur l'inquiétante fable du joueur
de flûte - qui donne le ton de tout le récit -, ce
film à la première personne saisit le malaise au
coeur du merveilleux. Seulement des êtres étranges
et déguisés qui s'agitent sur une musique lointaine
ou au rythme de percussions lentes. Puisant dans la matière
documentaire que lui offre sa visite, Arnaud des Pallières
déplace le récit vers la fiction. Chaque activité,
chaque rencontre est l'occasion de raconter d'autres histoires,
d'autres mythes, de rêver à l'enfance perdue. Le
film observe la dimension paradoxale de Disneyland qui, bien qu'en
dehors du temps et vecteur de rêves, reste un miroir de
notre société et de ses désillusions. L'envers
du masque, à la fois effrayant et envoûtant. A voir
absolument.

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